Qui êtes vous Monsieur Smith ?

© Adam Smith Business School

À propos d’Adam Smith

JEU 9 NOV 15H > 20H // Espace Mendès France // Entrée libre sur réservation ICI

Avec « La Richesse des nations », à laquelle tous les penseurs font référence depuis deux siècles, Adam Smith fonde l’école libérale classique. Les théoriciens du libéralisme économique, Thomas Robert Malthus, David Ricardo ou John Stuart Mill, reprennent le texte, le commentent et le complètent. Même Karl Marx s’en sert pour bâtir ses propres notions sur la plus-value ou l’exploitation. Entre philosophie, économie politique et théâtre cette journée va permettre de revisiter les liens entre les deux approches et propose une nouvelle grille d’analyse de la conception smithienne de la nature humaine.

15h-17h. L’économie sentimentale d’Adam Smith : le lien entre philosophie et économie dans l’œuvre de Smith.
Conférence à deux voix de Laurie Bréban, maîtresse de conférences en économie à l’université de Paris 1, Panthéon-Sorbonne et Jean Dellemotte, maître de conférences en économie à l’université de Paris 1, Panthéon-Sorbonne.
Adam Smith est passé à la postérité grâce à ses travaux en économie. Il fût aussi un philosophe réputé dans l’Europe des Lumières. Mais les deux versants de son oeuvre ont été étudiées séparément.

17h-18h30. Birthday party
Propositions artistiques
Des artistes, en collaboration avec des diplômés de l’ÉESI, et la Fanzinothèque de Poitiers avec son atelier sérigraphie, ont concocté une “Birthday party” spéciale et pleine de surprises ! Atelier sérigraphie, installation La main invisible (création de Anne de Galard de Béarn et Maxime Orst) et des joueurs de cornemuse qui vont venir égayer cet anniversaire à tonalité écossaise. Bref, des surprises smithiennes.

18h30. Conférence-spectacle //

de et par Vanessa Oltra, maîtresse de conférences en économie à l’université de Bordeaux et avec le comédien Jérôme Batteux.
« La crise que nous traversons, et qui semble ne jamais vouloir finir, n’est pas qu’une crise de la dette et des marchés financiers, mais aussi une crise des croyances et des idées. Elle est aussi affaire d’hommes et de représentations du monde, donc de théâtre. Lutter contre la morosité et le fatalisme implique avant tout de stimuler l’esprit critique, d’inventer et de replacer l’humain au centre de tout. C’est ce que Adam Smith, Le Grand Tour propose au public à travers cette grande figure des Lumières écossaises, injustement qualifiée de père du libéralisme économique ».